robinson en ville


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mardi 2 octobre 2018

Le matin posté une grosse mise à jour du Robinson, une semaine entière, plaisir de renouer avec la vie tenue par son récit.
Aujourd'hui encore je ne travaille pas, c'est-à-dire pas au travail salarié. Mais la journée est libre pour le travail qu'on se donne. Je reprends donc le vieux texte de « l'histoire imaginaire du cinématographe », ce site en ressuscitant a ramené d'autres vieux tromblons, dont ce texte interminable qui attend depuis si longtemps sa fin, je m'y colle.
Il faut relire le début avant décrire la fin, je commence donc assez gentiment — et puis évidemment je récris tout le début au fur et à mesure.
L'après-midi c'est le chapitre 2, qui se passe au fond d'une grotte, et l'après-midi passe à regarder presque à la loupe, je suis si myope que mes yeux nus sont les loupes, des photos magnifiques des peintures de la grotte Chauvet.
Trente-six mille ans avant le présent, dans mon salon, au soleil d'octobre.
Le plus grand mal à trouver sur internet des photos des vraies peintures, c'est-à-dire celles de la grotte elle-même, fermée au public et dans laquelle même les chercheurs ne peuvent descendre que quelques semaines au printemps, pour ne rien abîmer, alors qu'on trouve des centaines de photos des copies de la caverne Pont d'Arc, la réplique qu'on peut visiter.
Heureusement le ministère de la Culture fait son boulot, et ce que seules quelques dizaines d'yeux ont pu voir on peut le voir aussi, un peu, dans cette galerie.
Dans le texte on regarde trois panneaux : celui des cornes de rhinocéros, celui des chevaux, et celui des lionnes. Le mouvement dessiné sur le mur, cinématographe d'avant le déluge et d'avant le dégel.
On voit que des quatre chevaux, le seul qui ait l'oeil ouvert a aussi la bouche ouverte. Tout cela est d'une beauté éreintante. Le soir, à la fois excité et épuisé, une joie énorme dans une langueur d'éléphant.
La nuit tombe tôt.


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